Geschichte von Bagnes, Kanton Wallis in Fotos
Un peu d'HistoirePremière trace humaine et première communautéLa plus ancienne trace humaine découverte dans le val de Bagnes date du quatrième millénaire avant Jésus-Christ. Quatre tombes ont été mises à jour aux Dzardis, près du village de Villette. L’une d’elles est visible au Musée de Bagnes. Ces vestiges ne sont pas uniques: il existe également des tombes non datées dans la région de Verbier, des pierres à cupule sur l’ensemble du territoire, etc. Tout cela atteste d’une longue présence humaine. Il faut cependant attendre 1219 pour obtenir la plus ancienne mention d’un groupe organisé dans la vallée. Un siècle plus tard, des écrits prouvent l’existence d’une «communauté»: la société bagnarde, avec son organisation, son pouvoir et son territoire était fondée. Dépendance de l'Abbaye de Saint-Maurice et idées révolutionnairesUne hypothèse fait remonter au IVe siècle les relations avec l’Abbaye de Saint-Maurice. Cependant, le plus ancien document qui fait explicitement mention de cette dépendance date de 1150: l’abbé reçoit du Comte de Savoie des droits sur le val de Bagnes. L’abbé de Saint-Maurice sera remplacé dès 1475 par l’Evêque de Sion qui pourra profiter des richesses de la région, notamment des mines d’argent de Bruson. Bagnes n’échappe pas aux différentes vagues de procès de sorcellerie aux XIVe et XVIIIe siècles. La Contre-Réforme est marquée par la construction de nombreuses chapelles (XVIIe). La vie intellectuelle semble s’animer au XVIIIe siècle avec la création d’un collège par le père Bourgoz. Les idées révolutionnaires pénètrent cette vallée alpine où, au-delà des luttes parfois meurtrières opposant les conservateurs aux radicaux, se développe un foyer de libre-pensée, détaché de l’influence ecclésiastique, avec la création d’une école libre (1900). Construction du barrage et développement de VerbierLe XIXe siècle est d’abord celui d’un décalage grandissant avec la plaine qui s’industrialise. La vallée se dépeuple malgré le développement du tourisme autour de la station de Fionnay (1890). Cette société rurale en crise évolue rapidement dès les années 50. Verbier, qui a déjà posé ses fondements durant les années 30, connaît un développement continu, rendu possible par les revenus tirés de l’exploitation hydraulique avec le barrage de Mauvoisin. Les secteurs de la construction et du tourisme supplantent l’activité agricole dont la présence est maintenue par un fort attachement identitaire. Durant la dernière décennie du XXe siècle, Verbier complète son image sportive avec un volet artistique à travers le Verbier Festival. Quelle: bagnes.ch |
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